L’ASRA remise en cause sur les réseaux sociaux

Si Vincent Breton est très actif sur X pour contester l’ASRA, d’autres ne sont pas en reste sur Facebook.

Alain Audet de Ferme A.Audet senc. écrit : «Et l’ASRA n’aurait jamais dû être détournée pour pallier aux difficultés financières des abattoirs ou pour financer le retrait de producteurs de la production. Qui va encore porter l’odieux des déficits du programme? Sûrement pas Olymel.». Pour Alain Audet, « On a pris l’argent de ceux qui contribuent à la caisse de la mutuelle pour la donner à un non-contributeur».

Cécilien Berthiaume, producteur de porc répond à quelques-uns qui s’interrogent sur la concentration : «Je t’invite à en discuter avec les abattoirs qui contrôlent avec 11 entreprises plus de 65% des ventes à l’abattoir».

Pour Mathieu Pilote, vice-président Filière Porcine chez Sollio Groupe coopératif : « Les plafonds d’ASRA n’auraient jamais dû sauter. La partie abattage ne contribue pas et c’est elle qui a reçu l’argent.». En référence au rapport Pronovost, Mathieu Pilote écrit : «De la page 63 de ce rapport, on pouvait lire qu’un coût de production provincial unique ne faisait aucun sens pour les régions périphériques . C’était vrai en 2008 et exacerbé encore plus depuis 2022»

Cécilen Berthiaume écrit : «Je crois énormément au travail collectif. Il est quand même important de s’impliquer et comprendre pour aider aux producteurs à leurs comptes. Je crois que depuis 3 ans les producteurs ont donné énormément en acceptant que le programme ASRA qui était dédié aux fermes familiales ait supporté une industrie sans compter».

Pour Vincent Breton, le focus est à la mauvaise place ; « Je pense que le MAPAQ devrait nous donner un meilleur environnement réglementaire, au moins comparable à la compétition. Pour le reste, l’aide devrait être dirigée individuellement pour aider le producteur à générer du revenu (transport pour avoir accès à un meilleur marché, innovation, vente circuit court à valeur ajoutée, équipement, certification, productivité, etc.), il y a plein de possibilités. Tous les producteurs n’ont pas les mêmes besoins, les mêmes forces, les mêmes faiblesses et le même produit. Faire abstraction du marché pour se concentrer sur un programme comme l’ASRA est à long terme dangereux.»

 

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