Rencontré à son bureau de l’assemblée nationale le 13 mai dernier, dans le cadre d’une entrevue pour le prochain livre coédité par La Vie agricole et VLB, Pierre Paradis, nous a confié à propos de l’entente de libre-échange Canada-Europe et du Traité TransPacifique être inquiet de la situation actuelle et surpris de l’inaction de l’UPA.
“ C’est sûr que chaque fois qu’il y a des négociations de certes envergures, y’a des pertes. On dit même ces temps-ci que le Japon et les États-Unis ont menacé de débarquer le Canada des négociations s’il refuse de se débarrasser de la gestion de l’offre. Heureusement maintenant on est au moins deux provinces, ça donne du poids mais je veux amener cela au niveau des cinq provinces touchées par le sujet.“
Interrogé sur les moyens qu’il faudra prendre pour faire entendre le bien-fondé de la gestion de l’offre, le ministre nous a déclaré qu’il s’attend à plus d’implications des organisations concernées :“ Avez-vous remarqué que la Terre de Chez Nous, ne parle pas beaucoup de gestion de l’offre. Les 60 derniers jours, L’UPA a-t-elle par son média fourni toute l’information dont elle dispose aux agriculteurs ?“, a-t-il conclu.