Dans le sirop d’érable, « On est comme en otage» dit Lise Bédard

Yannick Patelli et Lise Bédard

Lise Bédard, propriétaire d’une érablière à Saint-Joseph du Lac a témoigné à la caméra de LVATV de son inquiétude d’avoir vu débarquer chez elle les enquêteurs de la Fédération acéricole qui serait venue pour lui parler de nouveaux règlements.

Rencontrée hier par LVATV à Saint-Eustache, elle rappelle qu’elle attend des paiements de la Fédération depuis 2010 et qu’elle ne sait pas quand elle le sera : « Il n’y a pas une entreprise qui peut être viable ainsi» dit-elle.

Si elle rencontrait le ministre Lamontagne, elle lui demanderait de ne plus de avoir tant de règles imposées par la Fédération.» On est comme en otage, on travaille fort pour avoir des rentabilités et on sait jamais quand on est payé. On n’a pas d’autre choix que de le vendre par nous-mêmes en s’imposant des pénalités» dit-elle.

Mme Bédard rappelle qu’Ontario ils sont libres de vendre leur sirop comme ils le veulent et espère des assouplissements au Québec.

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