Exclusif «Le glyphosate est le produit le moins toxique présent dans le Round-up» – Gilles-Éric Séralini

Gilles-Eric Seralini et Yannick Patelli

LVATV- Gilles-Éric Séralini a donné le 23 avril une entrevue à l’éditeur de La Vie agricole, Yannick Patelli, depuis l’Espace Guégan, en France à Caen. Il estime que Monsanto a fait une polémique pseudo-scientifique à son encontre.

Gilles-Éric Séralini explique au cours de l’entrevue le sens de ses études qui l’ont mené à s’attaquer à Monsanto.  Le professeur Seralini accepte de répondre aux raisons pour lesquelles selon lui plusieurs experts au Canada refusent d’échanger avec lui en débat.

Selon lui, ses études ont été dénigrées par Monsanto en raison «d’une polémique pseudo-scientifique» à son encontre.

Pour Séralini la problématique n’est pas dans le glyphosate mais dans le Round-up : « Les formulants du Round-up sont beaucoup plus cancérigènes que le glyphosate lui-même».

Au cours de l’entretien, il évoque sa vie au Québec pendant 2 ans et sa fille québécoise et déclare son intérêt pour la «Belle province» dont, dit-il, il suit les actualités liées au monde agricole. Il évoque l’éthique de la transparence qu’il admire au Québec.

Séralini estime que la toxicité de Monsanto est plus importante que le seul 40 % de glyphosate présent dans le Round-up. Il estime qu’il y a fraude à la déclaration notamment avec l’arsenic qui est présent,dit-il, dans les Round-up qui n’est pas présenté dans les matières actives mais considéré dans les diluants inertes.

Séralini fait aussi le point sur le bio et l’utilisation du sulfate de cuivre.

Le professeur Séralini explique son désengagement envers les OGM et fait état de son rôle à la Fondation Yvonne Guégan investie dans l’évènement DANSE LA MER, un colloque scientifico-culturel en Normandie.

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