Il n’est pas impossible que dans le contexte actuel d’entassement des porcs dans plusieurs exploitations au Québec que le gestionnaire du plan conjoint, Les Éleveurs de porcs du Québec, aille en faire abattre de l’autre côté de la frontière.
La Vie agricole a contacté vendredi dernier Marc Archambault, conseiller en communication pour Les Éleveurs de porcs du Québec, et celui-ci nous a répondu par sms : « Les Éleveurs de porcs du Québec sont encore à évaluer toutes les options, incluant celles de vendre des porcs aux États-Unis et dans l’Ouest canadien. Je vous inviterais à nous rappeler la semaine prochaine pour qu’on puisse vous confirmer les scénarios possibles».
On apprenait dès octobre dernier que les porcs du Québec ne pourront plus tous être abattus par Olymel. Les éleveurs de porcs du Québec se déclaraient en colère contre Olymel dans La Presse le 26 octobre dernier notamment parce que l’entreprise a pris la décision d’interrompre ses activités d’abattage de porcs à son usine de Princeville dès mars 2022, ce qui se traduira par une diminution importante des achats auprès des producteurs de la province.
Par la suite La Vie agricole a reçu dans ses quotidiennes sur www.lvatv.ca à la fois Paul Beauchamp, 1er vice-président d’Olymel et David Duval, président des Éleveurs de porcs du Québec. Les constats ont été faits par toutes les parties reconnaissant à la fois des changements en termes d’exportation, mais aussi des problèmes majeurs de main-d’œuvre.
Si Olymel a défendu les raisons pour lesquelles elle a l’obligation contractuelle et morale de poursuivre ses ententes avec les éleveurs de porcs de l’Ontario, Les Éleveurs de porcs du Québec sont peut-être sur le point de trouver une solution hors Québec puisqu’on dit dans les champs qu’en tant que gestionnaire du plan conjoint du porc, Les Éleveurs de porcs du Québec sont sur le point de faire abattre les surplus de porcs dans les fermes du Québec aux États-Unis.