C’est avec regret que la direction d’Olymel annonce la fermeture de son usine de la rue St-Jacques, à St-Hyacinthe. 107 employés toujours actifs dans des opérations liées au fondoir, à l’entreposage et à l’emballage de produits de porc de cet établissement ont été informés de cette décision et ont reçu un préavis de licenciement de 12 semaines conformément aux dispositions de la Loi sur les normes du travail du Québec.
Les activités de l’usine se poursuivront jusqu’au 10 février prochain, date fixée pour la fermeture définitive de cet établissement. Tous les employés se verront offrir la possibilité d’être relocalisés dans d’autres établissements d’Olymel situés dans la région. Rappelons que le 8 juillet dernier, Olymel avait déjà annoncé la réduction des activités d’emballage à cette usine. Cette annonce fait suite à une réorganisation des effectifs dans le secteur du porc frais, ainsi qu’à la diminution des volumes de produits à emballer. Les établissements de première transformation (abattage et découpe) sont désormais en mesure de réaliser les opérations d’emballage effectuées jusqu’à maintenant en partie par l’usine de St-Hyacinthe. Les produits entreposés jusqu’à présent à l’usine de la rue St-Jacques seront déplacées vers d’autres centres de distribution internes ou externes. Par ailleurs, devant l’importance des investissements nécessaires pour maintenir les activités du fondoir pour la production de saindoux la direction d’Olymel a décidé d’abandonner cette activité et vendra désormais la matière première servant à cette production à une entreprise externe.
« Cette décision s’inscrit dans le cadre de la réorganisation du secteur du porc frais et découle d’une analyse entreprise depuis plusieurs mois et qui trouve sa conclusion aujourd’hui. Fermer l’usine de St-Hyacinthe fait partie des mesures difficiles mais nécessaires et responsables pour que le secteur du porc frais retrouve le chemin de la rentabilité après avoir subi de plein fouet depuis deux ans les impacts de la pandémie de Covid-19, de la pénurie de main-d’oeuvre, de l’incertitude des marchés et de plusieurs autres facteurs qui composent une conjoncture défavorable. Je tiens à saluer et à remercier les 107 employés affectés par cette décision et à les assurer que tout sera fait pour qu’ils puissent, par le biais de la relocalisation, poursuivre leurs parcours au sein de l’entreprise dans les meilleures conditions possibles », de déclarer le président-directeur général d’Olymel, M. Yanick Gervais
RELOCALISATION DES EMPLOYÉS
Tous les employés touchés par cette fermeture se verront offrir l’occasion d’être relocalisés sur une base volontaire dans un des quatre établissements suivants d’Olymel : les usines de St-Damase et de St-Rosalie, situées toutes deux sur le territoire de St-Hyacinthe et spécialisées respectivement dans la volaille fraîche et les produits de volaille surtransformés, l’usine Unidindon, située à St-Jean-Baptiste-de-Rouville et spécialisée dans les produits de dinde et l’usine de surtransformation de Saint-Jean-sur-Richelieu. Les employés qui opteront pour une participation au plan de relocalisation verront leurs années de service reconnues pour fin de rémunération et d’avantages sociaux là où les conventions collectives contiennent des dispositions à cet effet, notamment dans les quatre établissements mentionnés plus haut. Les employés qui souhaiteraient occuper un poste disponible dans un des nombreux autres établissements d’Olymel situés dans d’autres régions au Québec pourront également profiter du plan de relocalisation pour le faire et obtenir des conditions équivalentes à celles dont ils bénéficient déjà. Un comité de reclassement devrait également être mis sur pied afin d’appuyer les employés qui souhaiteraient se diriger vers un autre emploi.
DISPOSITION DES INSTALLATIONS
Les bâtiments et le terrain de l’usine de la rue St-Jacques occupent une superficie importante en plein coeur de la municipalité de St-Hyacinthe. La fermeture annoncée aujourd’hui étant définitive, la direction d’Olymel évaluera avec soin toutes les options qui s’offriront à l’entreprise pour décider du sort de ces installations.