Émilise Lessard-Therrien, pleine d’énergie a débuté son discours au 99e congrès de l’UPA à Québec en rappelant à l’assistance que la météo est la première brique sur les épaules des producteurs, puis l’inflation la seconde, l’endettement et ainsi de suite. Elle s’est ensuite engagée à ce que toutes institutions mangent local si QS prend le pouvoir.
Dans une envolée poétique, elle a rappelé que les producteurs nourrissent le monde, mais qu’ils font encore face à l’arrivée massive des tomates du Mexique et du bœuf de l’ouest : « Vous êtes en compétition avec le monde entier et ce n’est pas normal, avec Québec solidaire, on s’engage à ce que du CPE au CHSLD on mange local dans nos institutions».
Elle a ensuite insisté sur le manque d’abattoirs en régionaux pour éviter le transport des animaux d’un bout à l’autre du pays. Elle a aussi souligné que pour Québec solidaire l’occupation du territoire est au cœur de l’engagement. Sur le zonage agricole, elle réitère sa demande de registre foncier.
À une question provenant de la salle sur le salaire minimum à 20$ tel que proposé par QS, que si tel est le cas, l’État palliera pour les secteurs agricoles en difficulté avec la nouvelle recette fiscale obtenue en augmentant les bas salaires.
Émilise Lessard-Therrien a pris le temps de rencontrer La Vie agricole à la fin du congrès, écoutez sous peu sur notre site www.lavieagricole.com le podcast : On jase avec Émilise