Les récents résultats des élections de l’Union européenne ont mis en évidence une lassitude croissante en Occident envers les politiques agricoles trop urbano-centristes, socialistes et excessivement contrôlantes. Après des mois de protestations de la part des agriculteurs à travers l’Europe, le parti vert, autrefois le quatrième plus grand parti, a perdu 19 sièges et est maintenant rétrogradé à la sixième position au Parlement européen de Bruxelles.
Les partis pro-agriculture détiennent désormais plus de sièges que les Verts. Ce changement suggère que les Européens sont de plus en plus désireux de voir l’Europe rivaliser avec la Chine et les États-Unis pour renforcer son économie.
Le bouleversement politique de cette semaine a été particulièrement marqué en France, le plus grand pays d’Europe après l’Allemagne. Le président français Macron a appelé à des élections anticipées pour l’Assemblée nationale, et le président de la Belgique a également démissionné. L’Allemagne connaît des turbulences similaires, les sociaux-démocrates étant relégués à un rang inférieur.
La révolte des agriculteurs, culminant en janvier et février 2024, a affecté la plupart des États membres de l’UE. Cette révolte est alimentée par l’augmentation des coûts de production, la concurrence étrangère, la baisse des revenus, les restrictions environnementales et les procédures administratives lourdes. En essence, l’Europe traverse une période de turbulences significatives, et il semble que les voix des agriculteurs aient finalement été entendues.
Du point de vue de la sécurité alimentaire, la situation en Europe se détériore. Nous avons assisté à un changement significatif dans les approches réglementaires en Europe, amenant le continent à se retirer des exportations et à se concentrer sur l’autosuffisance. Par exemple, la production porcine de l’Europe, l’une des protéines animales les plus populaires au monde, a diminué de 3 millions de tonnes métriques depuis 2021, ce qui représente 25 % de la production porcine totale des États-Unis. La production de céréales est également en déclin, rendant de plus en plus difficile l’alimentation du bétail.
L’UE prévoit que la production globale de céréales cette saison sera inférieure de 4,3 % à la moyenne quinquennale, non seulement en raison de conditions météorologiques défavorables, mais aussi parce que les agriculteurs se sentent non soutenus et manquent d’incitatifs. Les difficultés de l’Europe ont créé des opportunités pour les producteurs américains, qui ciblent désormais des marchés comme la Corée, auparavant desservis par l’Europe. Le Brésil a également tiré parti des défis de l’Europe, et le Canada devrait en faire autant.
Les politiques agricoles extrêmes qui donnent à l’État le pouvoir de contrôler l’agriculture ont rendu l’Europe moins sûre sur le plan alimentaire. Les résultats des élections de l’UE auront un impact profond sur la sécurité alimentaire future du continent. Les agriculteurs ont été accablés par des politiques bureaucratiques et des réglementations restrictives dictant ce qu’ils peuvent produire et comment ils peuvent le faire. La surveillance gouvernementale a atteint des extrêmes, avec des images satellites utilisées pour surveiller la conformité aux cultures autorisées et aux activités agricoles, déclenchant des notifications automatiques en cas de détection de divergences. Ce niveau de contrôle de l’État est sans précédent.
Même avant les élections, le Parlement européen était sous pression. Face à une tension croissante, plusieurs réglementations environnementales, y compris les règles sur les pesticides, ont été soit diluées soit abrogées. Cet assouplissement des objectifs écologiques pourrait indiquer une tendance plus large avec le nouveau parlement, ce qui pourrait être vu comme un développement positif.
Saper les agriculteurs et ignorer leur expertise est non seulement imprudent mais aussi dangereux pour les citoyens et l’économie. Il est impératif de restaurer la dignité de l’agriculture au Canada. Pour une gestion environnementale efficace, les gouvernements doivent donner la priorité aux perspectives des agriculteurs. Leur connaissance est inestimable, surpassant celle des ONG vocales et des entités financées par le gouvernement fédéral comme l’Institut climatique du Canada, qui a reçu presque 51 millions de dollars pour amplifier le discours actuel du gouvernement fédéral sur les politiques environnementales, souvent au détriment des communautés agricoles.
On en redonne des follies aux agriculteurs quand on voit leur plan du bien etre animal c est de toute beauté … on voit que ca pillule de fonctionnaires qui veulent assurer leur emploi …. mais qui ne comprendront jamais rien a l agriculture |