Depuis cinq ans, Ronan Ulliac illumine la scène culinaire montréalaise en tant que chef au Consulat Général de France. Découvrez son parcours.
Originaire de Nantes, Ronan Ulliac débute sa carrière à l’âge de 14 ans en école hôtelière, poursuivant avec un apprentissage en pâtisserie. Il enchaîne ensuite plusieurs saisons en France, des Alpes à la Côte d’Azur, avant de traverser l’Atlantique pour s’établir à New York durant un an. Âgé de 29 ans, il exerce à présent son talent à Montréal. À la Résidence de France, Ronan Ulliac incarne la cuisine française avec conviction : “On est vraiment là pour représenter la cuisine française.”
Le chef a développé une rigueur et une débrouillardise, adaptant constamment ses techniques aux différentes cuisines et environnements qu’il a rencontrés. “Chaque saison change, chaque cuisine est différente. Ça m’a appris énormément de rigueur et d’adaptabilité.” admet-il.
Une carrière construite autour du monde culinaire
Ronan Ulliac garde un souvenir particulier de ses débuts à l’Hôtel de Cap Eden Roc à Cap d’Antibes : “Une expérience qui m’a appris la rigueur, essentielle pour ma carrière. C’était un apprentissage intense mais tellement gratifiant, surtout dans un cadre aussi prestigieux.”
Avant de rejoindre le Consulat, Ronan Ulliac a acquis une expérience en tant que sous-chef à la Maison Boulud de Montréal. Il se souvient de son rôle : “En tant que sous-chef, nous étions responsables de toute l’équipe, ce qui signifie que nous devions être polyvalents et capables de prendre en charge tous les aspects de la cuisine.” Cette expérience lui a permis de développer une expertise complète dans la gestion opérationnelle et créative d’une brigade. Cependant, Ronan préfère de loin l’acte de cuisiner à celui de gérer la cuisine dans son ensemble : ” Ce n’est pas fait pour moi l’ordinateur, ce que je préfère c’est cuisiner “.
Inspirer la prochaine génération de chefs
En tant que figure emblématique de la cuisine française à Montréal, Ronan Ulliac partage volontiers son expérience avec les jeunes chefs : “Ne pas lâcher. Les débuts peuvent être difficiles, mais ce métier est magnifique lorsqu’on commence à comprendre et à apprécier les produits, les techniques et les relations avec les producteurs.”
Quant à son avenir, Ronan Ulliac se sent pleinement épanoui à Montréal : “Je suis très bien ici. J’ai la liberté de créer, de travailler avec les producteurs que je choisis, et de collaborer avec une équipe passionnée. C’est une qualité de vie exceptionnelle qui me permet de me concentrer pleinement sur ma passion pour la cuisine.”