Pauline Marois était l’une des conférencières des journées organisées au Château Laurier à Québec par Les éleveurs de porcs du Québec les 7 et 8 novembre dernier. D’emblée en faisant écho à l’actualité internationale, elle a déclaré : « Même si on espère toujours que les politiciens tiennent leurs promesses, Trump j’espère qu’il ne tiendra pas ses engagements». On ne peut pas être plus explicite.
Pauline Marois a, au cours de sa conférence, fait ensuite état de son engagement politique lié au développement des régions. Elle a rappelé que c’est son gouvernement, et sur l’impulsion du ministre Gendron, que la première politique de souveraineté alimentaire a vu le jour. L’ancienne première ministre a rappelé qu’elle a connu la vie à la ferme lorsqu’elle était enfant chez son oncle et sa tante.
Elle a ensuite parlé longuement de ses échecs qui l’ont aidé à se forger. Elle s’est félicitée de son passage au ministère des Finances où elle a développé une politique de développement des régions ressources et se souvient avec bonheur de son héritage auprès des familles en termes de congé parental.
Message de résilience
Concernant ses différents postes ministériels elle a été assez cash sur son désaveu et sa tristesse de se retrouver à l’éducation ou à la santé, deux ministères où elle est entrée en pleurant. Elle a rappelé comment ses courses au leadership ont été dures, elle a notamment été très blessée lorsqu’elle a perdu face à André Boisclair.
Bonne soldate du parti québécois, elle a toujours relevé les défis même ceux dont elle ne rêvait pas. Elle ainsi passé un message de résilience qui a dû résonner chez plusieurs producteurs de porcs.