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Les producteurs de grandes cultures sont quelques-uns maintenant à se relayer l’information comme quoi Christian Overbeek quitterait après 19 ans la présidence des Producteurs de Grains du Québec (PGQ) en mars prochain lors de la prochaine assemblée générale. L’intéressé l’aurait dit il y a quelques semaines en Abitibi devant des producteurs. Certains producteurs en grande culture soucieux que les chances soient données à tous pour la succession s’étonnent du manque de transparence du processus pour se présenter comme candidat.
Notamment Bonaventure Vinet, producteur de grande culture et vice-président des Céréaliers du Québec, s’indigne qu’il lui ait fallu faire des pieds et mains pour obtenir le règlement général des PGQ. « Que L’UPA soit un monopole c’est une chose, mais c’est sensé être un monopole avec un fonctionnement démocratique et là la démocratie c’est juste entre eux autres», de déclarer Bonaventure Vinet.
Sur le site des PGQ il ne lui pas été possible de trouver les règlements en question. C’est après plusieurs tentatives que Bonaventure Vinet les a obtenus avec les excuses du directeur général de PGQ qui semble avoir pris sur lui le manque de communication :.«Benoit Legault m’a même dit, je prends le blâme sur moi pour la non-mise en ligne des règlements», de nous dire Bonaventure Vinet.
La Vie agricole informée depuis le 7 février de l’éventuel départ de Christian Overbeek par des sources sur le terrain avait fait une approche auprès la compagnie de relation publique qui gère son agenda pour obtenir une entrevue, la réponse a été :« La date limite pour les mises en candidature n’étant pas passée, aucune entrevue ne sera accordée sur le sujet pour le moment. Nous te revenons avec l’information sur la date précise très rapidement, après vérification détaillée du processus, mais je peux te dire que c’est en mars».
Nous sommes 14 jours plus tard et La Vie agricole n’a pas eu de nouvelles informations de la part des PGQ, mais à la ferme ça jase pas mal et plusieurs s’interrogent sur les possibilités d’atteindre la présidence des PGQ alors qu’il semble qu’il faille être administrateur de région pour devenir président de l’organisation nationale et que les assemblées régionales soient déjà commencées pour certaines et terminées pour d’autres!