
La grippe aviaire est bel et bien dans une ferme du Québec depuis le 30 janvier : TVA Nouvelles le confirmait hier soir. La Vie agricole publiait tout début janvier un texte intitulé : « Des pays se préparent à la prochaine pandémie»!
La détection du virus a eu lieu dans une ferme de Lanaudière par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). La contamination serait prise très au sérieux par l’ACIA mais la problématique est bien plus grave aux États-Unis et dans l’Ouest canadien où déjà 19 éclosions ont été enregistrées par l’ACIA. Aux États-Unis, une transmission de ce virus à l’homme est déjà actée dont un pour lequel cela s’est traduit par un décès.
La Vie agricole vous informait du danger potentiel dès janvier
Dès janvier La Vie agricole publiait «selon le site du gouvernement français www.santé.fr, depuis avril 2024, les États-Unis connaissent une épidémie de grippe aviaire dans certains élevages bovins laitiers (début 2025, 925 troupeaux touchés dans 16 États)». Il y est expliqué que les analyses génétiques des virus isolés montrent clairement qu’ils sont tous issus d’une même transmission à partir d’un oiseau et que la présence de cette épidémie dans plusieurs élevages et plusieurs États est due à des transferts de vaches entre ces élevages.» et informait sur les protections déjà orchestrées en Europe : «Récemment, 15 pays de l’Union européenne ont commandé 665 000 doses de vaccins humains contre la grippe aviaire (avec une option pour 40 millions de doses supplémentaires). Ces doses sont destinées aux personnes les plus exposées à une éventuelle contamination par la grippe aviaire à partir d’oiseaux ou d’autres animaux, comme les travailleurs des élevages de volailles et les vétérinaires».
On sait aussi que depuis début juillet 2024, la Finlande a commencé à administrer ce vaccin à environ 10 000 professionnels, une première dans le monde.
L’agence de santé publique du Canada nous écrivait le 17 janvier dernier : «Santé Canada et l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) prennent des mesures concrètes pour garantir que les vaccins contre la grippe aviaire puissent être mis à la disposition des Canadiens le plus tôt possible si nécessaire. »