Alors que pour le chercheur bien connu en agroalimentaire Sylvain Charlebois, déclarait ces jours-ci sur CTV «les Producteurs laitiers du Canada ferment les yeux sur les problèmes de qualité du beurre, les transformateurs laitiers reconnaissent que l’industrie a un problème», Les Producteurs laitiers du Canada déclaraient eux par voie de communiqué qu’ils sont au courant des récents rapports concernant la supplémentation en gras dans le secteur laitier, mais qu’il n’y a pas panique à bord!
Les Producteurs laitiers du Canada rappellent : «Bien que les producteurs cultivent la majorité des fourrages dont ils nourrissent leurs vaches, un certain nombre d’aliments courants comme le lin, le canola, le maïs et d’autres plantes sont utilisés depuis des décennies de façon ciblée pour s’assurer de répondre aux besoins énergétiques des vaches» et ils se veulent rassurants en rappelant que le tout est encadré par des professionnels : «Les rations alimentaires exactes des vaches sont déterminées au niveau de la ferme en consultation avec les vétérinaires et les experts en nutrition animale».
L’huile de palme, oui, mais en quantité limitée, disent PLC
«Les produits à base de palme, y compris ceux dérivés de l’huile de palme, sont parfois ajoutés aux rations des vaches laitières en quantité limitée pour augmenter la densité énergétique de l’alimentation», précisent seulement Les Producteurs laitiers du Canada.
Le Canada fait comme d’autres pays
Même si notre collaborateur et producteur français Étienne Fourmont semblait surpris de cette pratique dans une récente Quotidienne sur LVATV, Les Producteurs laitiers du Canada précisent quant à eux que : «les producteurs laitiers d’autres pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et l’Australie utilisent également ce supplément. (…) aucun effet indésirable n’a été identifié découlant de leur utilisation dans les rations alimentaires des vaches (…) On estime que l’augmentation du profil d’acide gras palmitique des matières grasses laitières liée à cette pratique alimentaire est inférieure à 3 %.».
PLC rappelle aussi que «la graisse de palme dans les aliments pour les vaches n’est pas nouvelle et qu’elle est un ingrédient sûr, dont l’utilisation est approuvée par l’Agence canadienne d’inspection des aliments».
Alors est-ce que l’industrie est en «damage control» ou il s’agit d’une tempête dans un verre de lait ?
J’ai toujours en tête la maladie creuzfeld Jacob qui découlait de “l’alimentation” des animaux, aliment nommé “farine animale” …..
L’huile de palme est considérée nocive à la santé.