Olivier Daniau, l’un des producteurs présents dans l’assemblée lors de la réunion des Céréaliers du Québec le 14 mars dernier a soumis l’idée que le membership de l’UPA soit renouvelable chaque année ou aux deux. Il souhaite ainsi que les producteurs gardent un moyen de pression sur leur syndicat. Il a expliqué qu’il est inadmissible que le membership à l’UPA soit à vie. Plusieurs ont élevé la voix pour souligner, à leurs yeux, l’inutilité de l’UPA pour aider et régler les dossiers des producteurs.
Les Céréaliers du Québec, tout comme le Conseil des entrepreneurs agricoles, se sont fait connaître il y a quelques années pour leurs démarches en faveur du pluralisme syndical.
Il y a une quinzaine d’années, leurs efforts, cumulés à ceux de l’Union paysanne, les intentions à peine voilées de l’ancien ministre Pierre Paradis et le positionnement médiatique de la clause 47 du rapport Pronovost ( qui suggère la fin du monopole) , avaient donné une poussée qui leur avait permis beaucoup d’espoir.
Les temps ont changé, les ministres aussi et le sujet est beaucoup moins exposé médiatiquement. Lorsque l’on parle à la base, il semble pourtant que les intentions premières de nombreux producteurs soient encore en faveur du pluralisme syndical.